|
DEDICACES |
|
Spéciale dédicace à ces personnes qui ont permis que la mémoire de Rimbaud Arthur soit complètement respectée, au fil de l'histoire, malgré les efforts persévérants de l'intéressé [ “ intéressé ” ? - on peut se le demander : jeune, il abandonna les recueils qu'il avait fait imprimer chez l'imprimeur ; plus tard, il s'évertua à tenir une correspondance anodine - dont la platitude ne fut jamais égalée que parAndy Warhol le provocateur ;-) ; et, si l'on prend le sens du mot "intéressé" autrement que comme synonyme de "curieux", mais plutôt proche de "vénal" : son souci affiché du gain, épisodique, nous semble trop ostentatoire pour être véridique ...] , malgré les tentatives répétées de « l'homme aux semelles de vent » pour se fondre dans l'anonymat, sans laisser d'empreintes.
Hommage donc, au Pr Izambard, qui non seulement évita que le jeune prodige ne laisse, comme souvenir éclairant, que des procès verbaux qui auraient justifié la probable mise en "maison de redressement" du jeune délinquant ; mais qui permis aussi au poète de synthétiser par écrit sa démarche artistique, aujourd'hui exemplaire, si unanimement reconnue. Ce professeur fut plus qu'un catalyseur (ce qui est déjà énorme, comme apport : la catalyse vaut la fusion ou la scission nucléaire dans bien des domaines) : il se porta caution, il valida l'indicible au delà des apparences ambiguës.
Et tous nos remerciements à Paul Verlaine, sans qui nous ne connaîtrions probablement pas l'existence furtive de cet immense poète-comète, adoubé par quelques uns de ses pairs, mais conspués par d'autres. Les "Poètes Maudits" avaient déjà à l'époque du fil à retordre pour gagner une respectabilité, mais, on le voit, la solidarité pouvait empêcher que, comme aujourd'hui, leur élan soit tué dans l'œuf, succombant à l'indifférence. Que l'autorisation d'emettre soit jugulée par des contingences d'apothicaires, peu inclins à reconnaître les fondements auteurisés, ne date pas d'hier.
Et l'absolue nécessité d'expliciter la suprématie de l'esprit sur la matière, conduisait les plus méticuleux d'entre les Hommes de Lettres à résolument éviter que leur travail soit entravé par une somme de contraintes insurmontabes, (résuisant sans cesse le périmètre, non seulement d'influence, mais de survie) ; par un manque de temps chronique ; et/ou un obcurantisme, souvent bon enfant, mais imparable dans sa propre aire.
Le travail éditorial (quand cette notion avait tout son sens : alors que Verlaine et Rimbaud recopiaient mutuellement, à la main, les fruits de leurs inspirations ... ne soupçonnant même pas l'existence à venir des photocopieurs, ou de quelque réseau similaire à internet !) l'effort compilatoire, accompli par cet homme tourmenté (longtemps cloué au lit par la maladie), est proprement sidérant d'abnégation, et de clairvoyance.
La
dignité est un don universel : elle ne se
donne (quelle prétention, que de se proposer comme
éventuel redonateur !), ni ne se vend
(quelle méconnaissance de soi-même, pour envisager une telle offre !)
Seule son omission, de par l'omnipotence de la distraction, (fatale),
ou de par la promptitude orchestrée du divertissement, (intempestif),
peut vainement suggérer la lubie d'un (im)possible rachat
!
Mais fort heureusement la poésie a toujours existé, pour mieux jauger
cette efficience encapsulée dans l'existence de chaque individu ; lovée
dans l'âme du simple mortel, comme dans celle du Dieu des Dieux ...
Tout cela au bout du compte n'est qu'une question d'amplitude de la
perception, et des moyens qui lui sont accordés. "Matériels, ou
humains".
|
PLAN du SITE |
[ Corrélations Arthur Rimbaud / Bob Marley ] |
|||||||||
|
|
|||||||||
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|||||||||
|
|
|
|
|
|
|
dig7 |
|
|